Petit déjeuner dans l’un des rares cafés ouverts à 7 heures du matin pour un départ à 8.20. Eh oui c’était grasse matinée odgi !
Nous quittons cette ville de Biscegli qui a tenu les promesses des commentaires que nous en avions lues.
Biscegli sonnerait elle l’heure de notre réconciliation avec l’Italie 🇮🇹 ? En tout cas les services et le contact avec la population sont plus proches de nos standards comme de nos attentes.
Une constante positive se dégage, en dehors du prix des Marinas parfois hors de prix par rapport aux prestations notamment, le coût de la vie et la qualité des produits locaux relèvent d’une belle surprise. Soyons prosaïques 1 minute : 58€ un dîner à 4 de l’apéritif au plat (pizza) en passant par l’antipasti avec du poulpe au four par exemple 😜…
Bref comme dirait notre Vero Croate : « ce ne sont pas les pouilles qui nous dépouilleront…! » J’oubliais… le bord compte quelques de philosophes ! 😜
La traversée de cette sorte de golf que représente la jonction de cet « éperon » au talon de la botte italienne nous offre des conditions meilleures que prévues par Windy ou nos autres applications météo. Ainsi nous décidons de lâcher la ligne dans l’espoir de fournir à notre barbecue l’occasion de s’illustrer encore !
Ce sera chose faite, en une prise nous prenons 2 beaux maquereaux avant un troisième dont la réglementation nous suggère de taire le nom. Et puis une dorade que nous aurons juste eu le temps d’identifier au dessus du seau avant qu’elle ne l’évite et nous échappe. Le destin ! En tous cas demain barbecue… Merci Fabrice !
Nous approchons doucettement la côte pour contourner cette pointe et atteindre Vieste, notre dernière étape italienne.
Nous voici à la Marina de Vieste à attendre qu’un gros moteur remplisse son ventre de quelques milliers de litres de gasoil. Quant à nous il nous en faudra 45 pour les 120 milles nautiques parcourus et les 30 heures de moteur…!
Giuseppe nous attend pour nous fournir l’amarre de la bouée et tout se fait naturellement, cul à quai Jean-Yves aux amarres et Giuseppe le rejoint. Tiens un drapeau luxembourgeois ? Ce sont des luxembourgeois… des vrais…!
En somme une belle journée qui termine notre voyage le long d’une Italie aussi diverse dans ses mentalités que dans ses paysages. Il semble que nous finissions par le meilleur qui nous engagerait même à revenir.
Encore une page de ce périple qui se tourne et quelle page puisqu’il s’agit de la plus longue ! Près de 650 milles nautiques (1200 ils~) le long des côtes sardes, éoliennes, siciliennes, calabraises ou des pouilles.
Une soirée sympathique dans cette ville pittoresque, festive et très touristique.
A demain pour la traversée qui symbolisera notre arrivée dans le pays de destination, la Croatie.
L’équipage de Maloya II
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